L’entente qui esquisse les grandes lignes du plan pour protéger la biodiversité de L’Île-Bizard, premier paysage humanisé projeté du Québec, a été approuvée par le conseil d’agglomération de Montréal, jeudi.

Le statut de paysage humanisé projeté, accordé à L’Île-Bizard, dans l’ouest de Montréal, vise notamment « à assurer la protection de la riche biodiversité de ce territoire habité unique, où les milieux naturels et les activités humaines, principalement agricoles, présentent un équilibre harmonieux d’intérêt pour la conservation », peut-on lire dans le communiqué de la Ville. Le territoire visé est de 1798 hectares et s’étend à une partie de la rivière des Prairies et du lac des Deux-Montagnes.

Dans le cadre de cette entente prise avec la Ville de Montréal, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec « s’engage à inscrire le territoire au Registre des aires protégées du Québec et à poursuivre les démarches avec la Ville pour l’obtention d’un statut permanent, pour une durée minimale de 25 ans », a expliqué, Caroline Bourgeois, vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal.

Malgré ce statut de paysage humanisé projeté, les activités humaines peuvent se poursuivre sur le territoire « pourvu qu’elles soient compatibles avec la conservation de la biodiversité », a précisé Mme Bourgeois.

L’Île-Bizard a acquis le statut de paysage humanisé projeté le 30 septembre dernier. « Avec le plan [de conservation], on remplit la première et la plus importante condition d’entrée en vigueur », a précisé Catherine Cadotte, attachée de presse de la mairesse Valérie Plante.

Le maire de l’arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève, Stéphane Côté, s’est réjoui de la nouvelle. « Cette entente assure une protection à long terme de ce territoire », a-t-il affirmé, dans un communiqué.